Vitamines et minéraux

L'alimentation apporte-t-elle les quantités recommandées de vitamines et de minéraux ?


Saviez-vous que 80% des aliments que consomment les français passent par des traitements dans des usines et manufactures : Pasteurisation, stérilisation, séchage par pulvérisation, écrémage, ionisation, cuisson-extrusion, lavage épluchage, raffinage et autres traitements qui mènent tous à des réductions dans les teneurs vitaminiques auxquelles vont s'ajouter ensuite celles qu'entrainent le stockage, certains additifs, des pH défavorables, l'activité de l'eau, l'oxydation par l'air catalysée par certains minéraux comme le fer et le cuivre, l'exposition à la lumière et surtout, comme on le sait depuis toujours : La cuisson.

Saviez-vous par exemple que le simple fait de broyer les pommes de terre pour les réduire en purée, entraine une perte de 39% de la vitamine C ? Après une demi-heure de cuisson vapeur, il n'en reste plus que 37 % et après 1 heure 5 % seulement.


Alors je ne vous dis pas les dégâts, si elles sont cuites dans l'eau, comme le font pratiquement tous les cuisiniers et qu'ensuite cette eau de cuisson est jetée dans l'évier avec les minéraux qu'elle contient. (c'est moi qui ajoute et souligne).
Cuisez vos légumes à la vapeur douce (surtout pas de cocotte minute sous pression). 
 

Saviez-vous que les petits pois sortis du congélateur contiennent encore 20,5 mg de vitamine C pour 100 g. Une fois cuits, 3,7 mg sur la roulante chauffante (selon une étude menée dans un hôpital anglais) et 1,1 mg dans l'assiette du patient.
Deux minutes de cuisson détruisent environ 80 % de la vitamine B9 (acide folique), dans les légumes.

Aujourd'hui, avec la génération de la préparation en usine de plats pour les hôpitaux, les cantines scolaires, les restaurants d'entreprise et autres collectivités, ils doivent subir en moyenne pendant 48 heures la chaine du chaud. Les résultats, en ce qui concerne les vitamines, sont tout simplement catastrophiques. La chaîne du froid, qui se termine par un réchauffement des aliments, serait encore plus néfaste*.

L'INRA a récemment réévalué les apports en vitamine C, tels qu'ils apparaissent dans les enquêtes alimentaires, à partir de tables de composition et tels qu'ils sont réellement, une fois que la vitamine C est dosée chimiquement dans la nourriture. Il faut réduire de deux à quatre fois les résultats obtenus pour parvenir aux chiffres réels.

La qualité des emballages joue aussi un rôle dans la conversation des vitamines.
Les fruits pressés et les jus de fruits en emballages non opaque, subissent des pertes en béta-carotène, vitamines B1, B2, B9, B12, C et E, de par l'action de la lumière.
Même pressé à la maison, le jus de fruits doit être consommé dans l'immédiat, sous peine d'une réduction rapide des teneurs vitaminiques sous l'action de l'air et de la lumière.


Références : NUTRITHÉRAPIE du Docteur Jean-Paul Curtay
Bases scientifiques et pratique médicale
                                                                       
*WATIER B. « Vitamines et technologies alimentaires », in BERNARD A. et al. Aspects nutritionnels des constituants des aliments. Influence des technologies ENS. BANA, Dijon /TEC. DOC. Paris 1992 ; 197-216

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